Jean Baptiste Ondaye (assis) et des membres de sa délégation, le 19 octobre 2023 à Oslo. © D.R.

Conduite par Jean Baptiste Ondaye, une délégation de la Mission de haut niveau de la Cemac s’est entretenue la semaine dernière dans la capitale norvégienne avec des patrons d’institutions financières nordiques sur l’intérêt de miser sur le deuxième programme des projets intégrateurs élaboré par les États de l’Afrique centrale qui fera l’objet d’une nouvelle table ronde à Paris, en novembre prochain.

Après Paris, Bruxelles, Luxembourg et Dubaï, c’est Oslo qui a accueilli, jeudi 19 octobre, la Mission de haut niveau de la Cemac conduite par Jean Baptiste Ondaye, président du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac). Pour cette deuxième sortie, il s’est agi de présenter aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’aux bailleurs, le second programme de projets intégrateurs prioritaires de la sous-région de l’Afrique centrale, en prélude à la table ronde prévue à Paris les 28 et 29 novembre prochains. Dans la capitale norvégienne, la délégation a échangé avec les présidents et directeurs généraux des institutions financières nordiques. Le chef de la mission s’est dit satisfait au terme des discussions.

Moment des travaux. © D.R.

«Nos échanges nous ont permis de passer en revue, dans le détail, les 13 projets intégrateurs prioritaires qui seront présentés à la table ronde de Paris. […] Ces projets intégrateurs sont d’une grande importance pour le développement économique et social de notre sous-région d’Afrique centrale. Il s’agit de renforcer les bases du développement durable et de la croissance verte au bénéfice des populations de la Cemac. Nos échanges ont également permis de vous rendre compte du soin particulier que nous avons mis pour le choix de ces différents projets. En effet, il s’agit des projets matures qui ont été sélectionnés sur la base des meilleures pratiques internationales», a déclaré Jean Baptiste Ondaye, par ailleurs ministre congolais de l’Économie et des Finances et président du comité ministériel de l’Umac.

À un peu plus d’un mois du rendez-vous de la capitale française, plusieurs institutions internationales et multilatérales, dont le FMI, la Banque mondiale, la BAD, l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement, l’AFD et le patronat islamique ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt pour le financement de ce deuxième programme de projets intégrateurs. Le soutien des États, institutions financières et multinationales nordiques n’est pas moins attendu par la Cemac, notamment dans le domaine du développement des infrastructures de transport et des énergies renouvelables vertueuses, le changement climatique, la sécurité alimentaire, la gestion durable des écosystèmes et la conservation de la biodiversité, le développement durable, la promotion du secteur privé, l’égalité des genres, la bonne gouvernance et les droits humains.

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